top of page

GRAVURE

Enrique Marin est incontestablement l’un des plus grands graveurs de la fin du XXème siècle. « Si la lithographie représente pendant de nombreuses années l’art d’Enrique Marin, l’essentiel de l’œuvre est constitué de gravures en taille douce sur cuivre ou sur acier, de quelques pointes sèches pures mais surtout de planches dans lesquelles l’artiste fait intervenir plusieurs techniques : eau-forte, aquatinte, pointe sèche, burin. L’œuvre comporte également des gravures en couleur à deux planches au repérage, des gravures sur bois. une sérigraphie et 15 empreintes (feuilles de fer-blanc, agrémentées de petites pièces mécaniques, collées sur une planche et estampées à la presse), puis aquarellées une à une. De 1966 à 1975, Enrique Marin traverse une période métaphysique, existentielle. Les hommes ne sont-ils pas de simples marionnettes, mais qui donc en tire les fils ? (Marionnettes, hommes mécaniques, masqués, casqués). Une préoccupation constante le taraude : le problème de la communication entre les êtres. Puis, d’une hispanisation dure, cruelle, l’artiste s’ouvre peu à peu à un monde plus apaisé, plus ouvert, abandonnant le monde des dures réalités pour un monde plus onirique de rêves, de femmes, de musique. » Daniel Morane, Enrique Marin : Catalogue de l'oeuvre gravé : 1963-1988, Auxerre, 1993

bottom of page